Site des marais - Syndicat des Eaux de la Veaune

Site des marais

Les Marais : un site d'exception

La ressource principale et historique du syndicat, située sur les Communes de Chavannes et Marsaz fait partie des secteurs d’intérêt odonatologique. Il est inventorié comme ZNIEFF sous le n° 26030001.. A quelques centaines de mètres au Sud du périmètre de

Pour construire cet étang, une digue a été élevée il y a très longtemps... En 1835, Lacroix dans ses "Statistiques du département de la Drôme" dit que l’étang du Mouchet fait 2,12 hectares et qu’il est le plus grand étang de la Drôme. "On y pêche des carpes

Les cartes anciennes de Cassini représentent l’ensemble de la France du 18ème siècle de manière unique et homogène. Sur cette carte figure le château du Mouchet, l’étang et la source « fontaine ».

Des plantes aquatiques comme le nénuphar jaune, le roseau, le rubanier et la menthe aquatique sont des abris pour les oiseaux. Le grèbe castagneux, le canard colvert, la poule d’eau et la foulque macroule, chaque année, nichent sur l’étang. Le petit plan

Coenagrion mercuriale - Espèce protégée qui se reproduit dans la zone de captage (photo Jean Michel FATON)

L’étang du Mouchet est alimenté par les sources de la rivière « la Veaune ». Ces dernières prennent naissance au niveau du périmètre de captage d’eau potable du syndicat des Eaux de la Veaune.

Au mois de juin vous pouvez apercevoir quelques libellules comme l’agrion de mercure (Coenagrion mercuriale) et le calopteryx vierge (Calopteryx virgo meridionalis). D’autres espèces peuvent également êtres détectée à cette époque par les traces de ponte.

En examinant les végétaux qui servent d’abris pour les libellules, vous pouvez découvrir de belles stations de céleri d’eau (Apium nodoflorum). Cette plante témoigne d’une bonne qualité de l’eau.

La présence de l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) sur ce site est directement liée à la bonne qualité de l’eau des sources du marais de Marsaz. Cette petite libellule pond ici dans les tiges des plantes aquatiques comme le céleri d’eau (Apium nodiflorum) qui se développent dans les canaux de drainage du marais, notamment au niveau des "puits Est".

Ceriagrion tenellum - Espèce caractéristique de l’étang du Mouchet - Photo J.M.Faton

Inventaire des libellules

Les chroniques ornithologiques du CORA [4] ont révélé l’intérêt naturaliste de l’étang : observation de Grèbes castagneux, Locustelles sp. par Joël NEUSCHWANDER dès juin 1965.
Pour les libellules, le site n’a fait l’objet que de prospections très ponctuelles qui sont étalées sur 22 ans : 1986, 1987, 1995, 1996, 2008. L’intérêt du site pour les libellules a été découvert par J.-M. Faton en juillet 1986 à l’occasion d’un travail. Les espèces liées a l’étang sont plus nombreuses. Les plus intéressantes au niveau du département de la Drôme sont les suivantes : Aeshna isoceles, Sympetrum depressiusculum, Cordulia aenea, Erythromma najas ; ces deux dernières espèces ont une répartition habituelle dans la région.

Les travaux d’inventaires les plus importants ont par la suite été dirigés par Jean-Baptiste Bonnin en 1995. Ce travail a abouti à la réalisation d’un inventaire relativement complet sur la commune des deux communes concernées : Marsaz et Chavannes.

Inventaire de la faune sur Marsaz et Chavannes

Extrait de la base de données "Entre Amis" sur la faune de la Drôme

Ces prospections ont permis notamment de découvrir l’agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) en juin 1995. Il apparaît que la reproduction de cette espèce est possible dans la zone de drainage du marais de Marsaz, à quelques dizaines de mètres de l’étan

Un grand merci à Jean-Michel FATON pour l’aide qu’il nous a apporté en 2008 pour mieux connaître la richesse de la faune et la flore de notre site de production d’eau potable

Les zones humides et la géologie locale

Il y a quelques 23 millions d’années, une mer pénètre dans l’actuelle Vallée du Rhône. Les géologues lui ont donné le nom de mer miocène ; elle a occupé la région pendant près de 10 millions d’années. Au fond de cette mer se sont déposés des sédiments qui

La tranche d’eau la plus superficielle de l’aquifère molassique se trouve bloquée par les argiles pliocènes à l’approche de la vallée du Rhône. Celle-ci se déverse alors dans la nappe quaternaire engendrant des "lignes de sources".

Coupe géologique des aquifères du secteur de Saint-Donat - D’après étude "Aquifère molassique. Diagnostic général et orientations de gestion"
Coupe géologique des aquifères du secteur de Saint-Donat - D’après étude "Aquifère molassique. Diagnostic général et orientations de gestion"